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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 11:56

C'est un bien beau spectacle que celui de la comédie musicale "Kirikou et Karaba".
Tout le monde connaît Kirikou, ce petit bonhomme qui s'enfante presque tout seul dans une case d'un village africain, d'une maman douce, tolérante, aimante et énergique.
Kirikou apprend très vite: observer, écouter, comprendre, agir, c'est Kirikou toujours en action, qui n'aura de repos que lorsque sa "sorcière bien-aimée" aura retrouver l'apaisement.
Kirikou, comme dit son grand-père, c'est "l'intelligence toujours en éveil et LIBRE".
Mots qui continuent à interpeler...
Du passage du film d'animation, au livre et ses somptueuses illustrations, au spectacle vivant, je n' ai retiré aucun ennui. Et pourtant je connais l'histoire par coeur. 
Le spectacle, avec sa marionnette adorable et ses trois marionnettistes qu'on oublie très vite, (ce n'est pas tout à fait vrai, car c'est très intéressant d'observer leur jeu de scène, car ils sont aussi dans le spectacle), enrichit encore l'histoire de Kirikou et ses déclinaisons.
Le travail des éclairagistes est somptueux.
Pour qui veut  en savoir plus, je joins le lien sur le site...
J'ai aimé aussi l'ambiance dans la salle et la diversité du public, enfants, ados, parents, couples, personnes plus âgées qui n'accompagnaient pas forcément des petits-enfants!  

http://www.kirikou-et-karaba.com/#

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29 août 2009 6 29 /08 /août /2009 21:24

Les doudous font la grève.... ou plutôt, ils subissent la grève de la maîtresse... Cette année, les doudous sont restés à l'école tout l'été, où ils ont dormi bien au chaud.
Les doudous attendent le bon vouloir de la maîtresse.
Va-t'elle s'occuper d'eux? Reviendra-t'elle?
Et quels bambins avec elle?
La maîtresse est chez elle. Elle n'a pas envie, cette année... Elle a perdu le sens du devoir aussi.
Elle pense à sa lessive de chaque été, et elle se dit que cette année, les doudous vont rester dans leur sac...
Longtemps, très longtemps, l'automne, l'hiver, car l'ennemi guette, il va leur tomber dessus dès la rentrée, ils vont tous tomber malades, ils vont tousser, ils vont faiblir, ils vont succomber. Ce sera la victoire du H1N1.
Les doudous sont foutus. 
Les maîtresses aussi.

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14 décembre 2008 7 14 /12 /décembre /2008 12:05
J'ai une petite Aurore dans ma classe, genre "princesse aurore", blonde, peau laiteuse, une merveille...
En ce moment, son truc c'est d'imiter les cris d'animaux, ce qu'elle fait très bien d'ailleurs.
 
Donc, il y a quelques jours, en récré, elle vient me voir, me fait un tas de grimaces et de bruits étranges et EFFRAYANTS.
Et elle me dit :" Maîtresse, je suis un tyrannosaure".
(Je ne m'en étais pas aperçue, mince...).....
 
Donc, ok, elle repart au galop, manger quelques galopins j'imagine, et revient me voir.
Là, bien sûr, je lui dis: "tu sais, Aurore, les tyrannosaures, ils n'existent plus , ils ont disparu."
 
Elle se marre et repart en courant.....
Elle revient et me dit: "tu sais maîtresse, les tyrannosaures, ils ont disparu....MAIS PAS TOUS!!!!!"......
Et la voilà repartie......
Morte de rire.....
Et quand elle revient, je lui dis qu'ils n'ont pas disparu... dans sa tête...... et la voilà repartie en rigolant... elle n'a pas encore 4 ans!
Moi je vous dis que les mômes, c'est extraordinaire.!!!!
Bon, le lendemain, j'étais un peu déçue, elle était Batman, et il avait tué le dernier tyrannosaure...
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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 22:32
Il n'est pas sûr que le nain ornithologue s'intéresse au duvet de poussin...
Celui-ci est d'ailleurs assez éphémère...
(Pour avoir élever des poussins, rapidement devenus poules pondeuses, je peux en témoigner...).
Mais là n'est pas mon propos.
Le nain ornithologue sait-il qu'il partage avec un amateur de poussins la passion du dessin?
Ce personnage, auteur et illustrateur d'albums, la plupart du temps pour enfants, petits et grands, m'émerveille depuis longtemps. Il est également le maître des mots de ses histoires fabuleuses, des petits bouts d'histoires, qui deviennent de grands voyages et de grands espaces où rêver, grâce à ce talent incroyable de celui "qui a tout compris"...
tout compris de ce que les petits enfants aiment,  de ces univers cachés au fond de leur lit, de ces endroits rassurants dans lesquels on vit des allers-retours entre la réalité et le cosmos... entre l'instant et l'intemporel...
Et bien, même si les enfants grandissent, quand ils gardent le pouvoir de s'émerveiller, d'un reflet sur une plume, d'un souvenir irisé, d'une couleur changeant au soleil, d'un monde minuscule, et de nous le transmettre, je continuerai de me sentir enchantée...
Ah, j'oubliais, l'amateur de poussins...il s'appelle Claude Ponti... 

  
 
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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 16:00


Près de Madrid, sur une colline de la Sierra de Guadarrama, il est un gigantesque mausolée  surmonté d’une monumentale croix de pierre visible à des kilomètres de distance. Qui pourrait croire dans l’Espagne démocratique d’aujourd’hui que ce mausolée - une basilique en fait - abrite les tombes de Francisco Franco fossoyeur de la République et de Jose Antonio Primo de Rivera fondateur du mouvement fasciste de la Phalange. A l’intérieur, quatre immenses statues, allégories représentant l'armée de terre, de l'air, la marine et les milices forment une sorte de garde prétorienne figée dans son éternité de pierre.

 

A Montauban, à l’ombre d’un  thuya il y a une petite tombe discrète, effacée, comme blottie entre deux imposants caveaux qui la cachent et la protègent. Qui le croirait ? Cette tombe sans ostentation ni decorum est celle d’un Président de la République, Manuel Azaña, dernier Président de la brève République espagnole dont l’histoire tourmentée s’acheva officiellement le 01/04/1939 .

 

 


La guerre civile avait commencé le 17 juillet 1936, à Melilla, enclave espagnole en territoire marocain par un soulèvement militaire, qui avait ensuite gagné différentes régions espagnoles en Galicie, en Castille-León, en Navarre, avec le  general Mola à Pampelune, dans l’Ouest de l’Andalousie avec Queipo de Llano à Seville, et à Grenade où fut alors assassiné le poète Federico Garcia Lorca, aux Canaries avec Francisco Franco qui rallia ensuite les troupes cantonnées au Maroc. Pendant ce temps, le gouvernement républicain semblait hésiter sur les mesures à prendre contre les putschistes. La résolution des adversaires, la capacité de mobilisation des syndicats ouvriers, le rôle de la Guardia civil sont autant d’éléments qui influèrent sur  la suite des événements. Le soulèvement échoua en effet dans d’autres régions et surtout à Madrid où le pouvoir distribua des armes aux milices ouvrières, et à Barcelonne où grâce à la collaboration inattendue des syndicats ouvriers et de la Guardia civil, l’insurrection avorta. Si l’on excepte la Navarre et la Castille Leon, le soulèvement eut peu de soutien populaire et fut le fait des forces armées dont Franco s’imposait comme le chef.

L’échec partiel du coup d’état provoqua la partition du pays en deux . Chaque camp contrôlait des zones riches en agriculture et industrie, mais les putschistes avaient indéniablement pour eux une évidente supériorité militaire, comptant dans leurs rangs l’encadrement (majoritairement rallié à la rébellion) et des divisions entières qui allaient avoir, de surcroît, le renfort de forces armées de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste (en face les républicains recevraient l’aide des célèbres Brigades Internationales constituées de volontaires de différents pays).



C’est dans ce contexte de guerre civile et de délitement des institutions que Manuel Azaña assuma la fonction de Président de la République.



L’homme a eu et a toujours des détracteurs, en raison de ses actes ou de sa personnalité. C’était un républicain, laïc fervent dont la politique radicalement anticléricale lui vaut encore aujourd’hui la haine tenace des nostalgiques d’une Espagne dominée par l’Eglise.  C’était un intellectuel à qui ses propres compagnons reprochèrent son manque de fermeté et son renoncement à la lutte lorsque, impuissant devant les dissensions du camp républicain, et l’avancée des nationalistes, il jugea la défaite de la République inéluctable et plaida pour une négociation de paix. En février 1939 enfin, peu avant la chute de la Catalogne, il quitta l’Espagne. Il ne devait jamais la revoir car il mourut en exil, à Montauban, le 3 novembre 1940. 


Et c’est là qu’il fut enterré.


Etrange qu’il soit là si loin de son pays, ai-je pensé devant sa tombe. Mais peut-être pas si étrange après tout, si l’on pense au commentaire de l’historien Fernando Garcia de Cortazar
 qui dans son beau  livre consacré aux mythes de l’Histoire d’Espagne, écrit à propos d’Azaña : « Il écrivit toujours parce qu’il avait l’intuition que le seul vrai pays qui lui restait c’était l’Europe de toutes les diasporas où  des millions d’expulsés et de fugitifs avaient connu le destin qui le conduirait, lui,  à mourir à Montauban le 3 novembre 1940. Parce qu’il pensait qu’il fallait laisser un homme là où il était tombé. Parce qu’il pensait que les seules cendres qui devaient être remuées c’étaient les idées de l’être humain disparu ».



Cette petite tombe si discrète, c’est le symbole de l’exil, de la douleur de voir sombrer ce en quoi on a cru, de la perte de ce(ux) que l’on a aimé(s) mais aussi de la permanence des idéaux, de la fidélité des hommes à ces derniers, de la mémoire…et  du renouveau.


Car à Montauban, des mains amies prennent soin de la tombe de Manuel Azaña et recueillent les messages déposés par les visiteurs de plus en plus nombreux, nous a-t-on dit. Une association veille sur sa mémoire et celle des républicains en exil. Que tous en soient remerciés.


Tina,

Naine commémorative

 

 

 

La libertad no hace felices a los hombres, los hace sencillamente hombres.

Manuel Azaña

La liberté ne rend pas les hommes heureux, elle les rend simplement hommes.

 

 


 

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31 août 2008 7 31 /08 /août /2008 09:43

Aujourd'hui, nous traiterons de la rentrée des doudous.
Premièrement, cherchons une catégorie pour les doudous.... ils trouveront sans peine leur place dans celle des "si petit", encore que, si l'on observe la taille des minuscules auxquels, en principe, ils apportent réconfort et douceur, ils peuvent parfois s'apparenter à une sorte de géants....
Mais au regard de la naine affairée qui fait sa rentrée avec eux (il ne va pas être trop dur de découvrir sa profession, elle est de celles que les minuscules appellent "maîtresse"...), pas de doute, les doudous restent "si petits"....

Comment un doudou fait-il sa rentrée?
Pour cela, il faut revenir quelques deux mois en arrière (et oui, les doudous sont comme la maîtresse, payés à ne rien faire pendant les SI longues vacances d'été), à l'heure où se préparait la sortie des classes (mais oui, on parle de l'école, maternelle de surcroît, car comme le dirait nos gouvernants: "on a la meilleure école maternelle du monde entier (excusez-moi du peu), voilà pourquoi nous allons la démanteler au galop")....  mais revenons à nos moutons, c'est-à-dire à la sortie des doudous...(et en plus, nous ne sommes pas dans la catégorie "humeur"!).
Savez-vous que leur vie n'est pas rose? Tout un été passé dans la promiscuité de tous les doudous porteurs de miasmes et germes en tout genre recueillis dans les bras, les mains, les bouches, etc... des minuscules? oui, tout un été, et cela dans le plus géant des sacs pour  poubelles qu'a pu trouver la maîtresse, et ensuite, abandonnés dans le garage de la dite maîtresse, à proximité de la machine monstrueuse qui va s'occuper bientôt de leur rendre fraîcheur, saveur, douceur, PROPRETE... 
Bien sûr, la maîtresse est pleine de bonne volonté, elle va s'acquitter de cette tâche dès le début des vacances, et vite, vite,  rapporter les doudous à l'école, où ils pourront attendre en toute quiétude, dans leurs caisses favorites, le retour des minuscules bronzés et prêts à en découdre avec tout ce qui bouge (et ne bouge pas...)!
Mais voilà qu' une torpeur étrange s'empare très vite de la maîtresse, de celle qu'on nomme "décompression", et alors là.... c'est une phase qui peut se prolonger, durer, s'éterniser, et nos pauvres doudous se sentent bien oubliés, au fond de leur grand sac...
Et soudain, vlan, zoup, flap, la maîtresse s'avise de l'urgence de la rentrée, et voilà nos doudous malmenés, triés, entassés dans la machine, lavés, essorés, et enfin séchés sur l'étendoir (c'est là qu'ils ont de la chance: il fait beau et chaud, ils vont éviter le sèche-linge, et se balancer au gré du vent durant quelques heures), jusqu'à ce que la maîtresse s'avise de la phase ultime: le retour à l'école...(je vous fais grâce des détails)...
 En fait, c'était plutôt de la pré-rentrée des doudous dont on parlait.... parce que la rentrée, la vraie, c'est mardi, et ça s'appelle aussi la déferlante!!!

 défense de s'emparer de cet article, pour le transformer en  un album pour enfants, la naine affairée a déjà cette idée!!!      

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 23:30

Bonjour nains et naines, naines minuscules et nains tout petits...

Voilà que j'ai un peu marché  dans la mer, durant ces derniers jours... Mais je me suis également assise et j'ai paressé en observant l'écume sur les vagues, les couleurs, "elle est d'azur, elle est d'argent"....
et la lune rousse le soir, le poisson-garou dans sa lumière tremblante...

et puis il y avait la petite fille, un bébé encore malhabile sur ses deux jambes, mais déjà bien décidée à découvrir le monde de la plage, sable, vieilles bouteilles et vaguelettes....
papa veille, mais mademoiselle bébé est têtue....  
et mademoiselle bébé ne sait où donner de la tête, justement, entre les copains et copines qui arrivent de tous côtés, les géants qui jouent au ping-pong au-dessus de sa tête, l'arrosoir qu'on remplit et qu'on vide (ça alors...), le morceau de plage à explorer à 10 mètres de papa-maman, parce que c'est mieux un peu loin, et la vague immense qui lui mouille le visage, et le petit fichu que maman a mis sur sa tête, et que mademoiselle bébé a eu la sagesse de garder (tiens, étonnant, ça...)....
mais LE PLUS BEAU, ce fut l'arrivée d'une grande d'au moins une année de plus....avec un ENORME sac contenant  des seaux, des râteaux immenses, des pelles affolantes, des jouets démesurés....et alors là, médusée, elle fut, mademoiselle bébé....... plus la peine de courir, papa peut se rassoir tranquillement, maman peut fermer les yeux 10 secondes,
mademoiselle bébé s'installe au milieu de ce monde merveilleux, et la mer peut bien chanter et lui lécher les pieds.....  

et puis il y eut le petit chien...... un bébé d'une autre sorte, affolé par sa rencontre avec les vagues, avec un maître gentil, lui aussi, qui n'insiste pas et laisse le jeune chien découvrir le bord de mer....
bon, ce n'est qu'un petit chien, mais il a aussi ses stratégies d'approche, et les vagues obstinées se précipiteront toujours vers lui, et le chiot fera toujours 3 bonds en arrière, et retournera à l'assaut quand les vagues feront mine de se retirer....

Ils m'ont bien fait rire, ces deux-là, si différents, mais si curieux et  si déroutés....  

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