Bien sûr, Obama est en tête et on ne saurait oser lui disputer la place (quoique certains concurrents pourraient être jaloux...), mais le voir suivi de près par Hu Jintao et Poutine, cela laisse rêveur quant à l'avenir de la démocratie et des libertés sur notre planète...
Serez-vous étonné d'apprendre que c'est seulement à la quinzième place qu'apparaît la première femme parmi les puissants : Angela Merkel, suivant de près Berlusconi, l'auto-proclamé "Jésus Christ de la politique italienne". Pour comprendre cette aberration, il faut bien dire que Merkel n'a pas la presse allemande à sa botte - oups, à son escarpin - et que, dotée d'une vraie stature politique, elle fait honneur à sa fonction, elle ... Femme de pouvoir, oui : Merkel gouverne la cinquième économie la plus forte de la planète avec un produit brut intérieur de 2,9 billions de dollars. Selon le magazine Forbes, elle est plus puissante que Hillary Clinton, qui ne décroche que la dix-septième place.
Et je me dis alors : mais entre-nous, qu'est-ce que cela peut bien nous faire?
Persévérant malgré tout encore quelques lignes, je lis que Gordon Brown ne décroche que la 29e place et que notre président francais ne se voit attribuer que la 56e place du classement.
Mais comment ai-je fait pour ne pas me poser aussitôt la même question que le magazine Forbes, qui, voulant sans doute devancer les potentielles critiques malveillantes, demande sans rire : "Le Dalai-Lama (no. 39) est-il vraiment plus puissant que le Président francais Sarkozy (no. 56)?"
Être puissant ou ne pas être, est-ce là la vraie question?
Si Forbes avait délibérément tenté, avec sa question, de faire dans le comique absurde, il ne s'y serait pas pris autrement...